1 décembre 2022
Salut, moi c'est Gab et auj ourd'hui je veux vous parler de l 'Auberge de nos Aïeux dans la région de Charlevoix. En ce moment je ne suis pas à l'Auberge de nos Aïeux. Je suis au Brésil en vacances, j'y retourne dans quelques jours, quelques semaines pour aller faire la saison de ski là-bas. Je voulais vous raconter un peu l'histoire, parce que je suis le nouveau propriétaire de l'Auberge de nos Aïeux et je voulais vous raconter comment ça s'est passé, expliquer un peu c'est quoi ma vision et répondre à des questions qu'on a souvent par rapport à l'auberge. Présenter la région aussi en même temps. Comment je me suis retrouvé avec l'Auberge de nos Aïeux? C'est quand même une histoire intéressante. On parle de 2015 à 2020, j'avais un coworking et un auberge de jeunesse à Montréal , que j'ai tranquillement bâti. J'ai commencé avec le coworking, qui était sur la rue Saint-laurent. Ça s'appelait le GAB Café , c'est un coworking café. Maintenant, c'est un concept plutôt commun, mais dans le temps, ça n'existait pas. On était le premier à Montréal ou peut-être le deuxième. Il n'y en avait pas beaucoup. Donc on a commencé avec un coworking, on a bâti une belle petite communauté, c'était très cool. Après quelques années, ce que je voulais faire, ce que j'essayais de faire et que je faisais par étape, c'était de créer un auberge de jeunesse coworking et j'avais commencé avec un coworking parce que je n'étais pas capable d'acheter, ni de louer l'espace que j'avais besoin à Montréal pour réussir à le faire. Après le coworking, je me suis retrouvé à acheter une petite maison qui était un peu plus loin, donc ce n'était pas dans le même bâtiment. On pouvait commencer les opérations, on a acheté quelque chose qui s'est trouvé être la GAB maison . On a transformé la maison en auberge de jeunesse, donc des dortoirs , des chambres . Les gens qui étaient à l'auberge avaient accès au coworking gratuitement. On a opéré ça pendant deux ans, jusqu'à ce qu'on ait les reins assez solides pour dire bon, là c'est le temps! On va faire le vrai projet que j'avais en tête, qui est une bâtisse avec le coworking au premier étage et les dortoirs et les chambres. J'ai loué un gros local commercial et à la place de le faire en étage on s'est dit on va le faire en long finalement, donc on a loué un gros local commercial sur la rue Saint-Laurent, pas loin du premier café finalement. On a mit un mur entre les deux et on a bâti le dortoir pendant qu'on a opéré le coworking à l'avant. Ça c'est janvier et février 2020. On se retrouve à déménager, vendre les deux. On déménage le tout et en mars 2020 on était supposé ouvrir et là, mars 2020, pandémie. Oh my god. Ça se peut pas. Je ne pourrais pas ouvrir ce que ça fait cinq ans que je travaille et je me retrouve avec rien, donc j'ai bien vu que ce ne serait pas si rapide de pouvoir ouvrir une auberge de jeunesse à Montréal. On parle de 2015 à 2020, j'avais un coworking et un auberge de jeunesse à Montréal , que j'ai tranquillement bâti, j'ai commencé avec le coworking, c'était sur la rue Saint-Laurent. Ça s'appelait le GAB Café , c'est un coworking café. Maintenant, c'est un concept plutôt commun, mais dans le temps, ça n'existait pas. On était le premier à Montréal ou peut être le deuxième. Il y en avait pas beaucoup. Donc on a commencé avec un coworking, on a bâti une belle petite communauté, c'était très cool. Après quelques années, ce que je voulais faire, ce que j'essayais de faire et que je faisais en étape, c'était de créer un auberge de jeunesse coworking et j'avais commencé avec un coworking par ce que je n'étais pas capable d'acheter, ni de louer l'espace que j'avais besoin à Montréal pour réussir à le faire. Après le coworking, je me suis retrouvé à acheter une petite maison qui était un peu plus loin, donc ce n'était pas dans le même bâtiment. On pouvait commencer les opérations, on a acheté quelque chose qui s'est trouvé être la GAB maison . On a transformé la maison en auberge de jeunesse, donc des dortoirs , des chambres . Les gens qui étaient à l'auberge avaient accès au coworking gratuitement. On a opéré ça pendant deux ans, jusqu'à ce qu'on ait les reins assez solides pour dire bon, là c'est le temps! On va faire le vrai projet que j'avais en tête, qui est une bâtisse avec le coworking au premier étage et les dortoirs et les chambres. J'ai loué un gros local commercial pour avoir la place de le faire en étage. On s'est dit on va le faire en long finalement, donc on a loué un gros local commercial sur la rue Saint-Laurent, pas loin du premier café finalement. On a mit un mur entre les deux et on a bâti le dortoir pendant qu'on a opéré le coworking à l'avant. Ça c'est janvier et février 2020. On se retrouve à déménager, vendre les deux. On déménage le tout et en mars 2020 on était supposée ouvrir et là, mars 2020, pandémie. Oh my god. Ça se peut pas. Je pourrais pas ouvrir ce que ça fait cinq ans que je travaille et je me retrouve avec rien donc j'ai bien vu que ce ne serait pas si rapide de pouvoir ouvrir une auberge de jeunesse à Montréal. Donc ça n'a pas pris trop longtemps que j'ai eu le courage de m'en aller en campagne. J'opérais en ville, je ne savais pas si mon concept pouvait fonctionner en campagne. Sauf qu'en pandémie, je voyais bien que la densité était l'ennemi. Je me disais là, c'est le temps d'aller opérer en campagne, donc je me suis retrouvé dans la région de Charlevoix par ce que j'ai suivi de mes amis Annick et Vincent, qui avait acheté l 'Auberge de la rive de Charlevoix un an plus tôt. Donc j'avais quand même un peu vu. J'avais vu des auberges avant, incluant l'Auberge de nos Aïeux qui m'avait quand même beaucoup intéressé. Par contre, c'était trop cher. Je voyais que les banques, elles ne pouvaient pas me financer. Mais j'étais quand même intéressé, donc j'étais allé parler au gars qui vendait l'auberge: Monsieur Théoret, pour lui dire; Écoute, j'aurais aimé ça acheter ton auberge, mais ça ne le fera pas. Par contre, si tu veux je peux t'aider. Je peux te donner mon plan que j'avais avec l'auberge. Donc il dit oui viens me jaser. J'ai dit 'écoute mon plan. C'était un auberge champêtre avec un restaurant et le modèle traditionnel d'auberge et je me disais je pense que c'est possible de flipper ça en auberge de jeunesse, en fermant le restaurant et en faisant une cuisine commune. Donc ça devient des espaces communs et dans les espaces communs, tu fais un coworking: bon internet, des bonnes tables, bonnes chaises, endroit pour travailler et ça coupe les opérations compliquées du restaurant et après il reste juste les chambres. Tu mets toutes les chambres sur Airbnb, trouves une gang de jeunes et vous pouvez partir ça finalement en auberge de jeunesse. Lui me répond; Écoute, merci d'avoir pris le temps de venir me proposer ça, mais je vais trouver un vendeur. Et pis c'est tout. Ça c'était en 2019 quand mes amis ont acheté. En 2020, je me retrouve à m'en aller dans la région de Charlevoix et j'avais une liste de terrains de maison pas trop cher que je pouvais acheter. J'avais fait une offre. Je me dis; Ah je vais aller dire bonjour à Monsieur Théoret à l 'Auberge de nos Aïeux donc je m'en vais là et je vois que monsieur Théoret était là, il regarde et il dit Bonjour Gabriel, vient, on jase un peu. Donc j'étais comme, Monsieur Théoret, c'est l'opportunité de le faire. Parce que là, avec la pandémie, vous pouvez même pas l'ouvrir votre restaurant, donc vous avez l'excuse, faites juste opérer vos chambres. Monsieur Théoret était tanné rendu là. Il était comme oh my god je ne sais pas trop, toi t'es là... je vais peut-être te donner ta chance. Alors là Monsieur Théoret m'a donné ma chance parce que je n'avais pas les reins assez solides pour aller à la banque et donner le montant. Mais si lui devenait jouer un peu le rôle de la banque, là j'étais capable. Donc ça a pris deux mois qu'on s'entende et venir à Montréal, voir l'auberge Coworking, qu'on avait bâti, qui était tout bâtie, mais qui était vide, qu'on ne pouvait pas opérer. Il a dit écoutes, ton concept je vois bien que tu as quelque chose, mon concept ne marchait pas. Je te donne ta chance. À l'été 2020, je me suis retrouvé à rentrer dans mon char à partir de Montréal. Je passe au IKEA, j'ai rempli ma Jetta de draps au complet. On s'en va à l'auberge et on opère. C'était un été complètement débile parce que je n'avais pas d'équipe, pas de staff. Je ne connaissais pas l'auberge, je découvrais des pièces a chaque jour. C'est immense! On est rentrés dans les chambres, on a enlevé un peu de la vieille déco, on mettait une petite plante verte en plastique IKEA, genre, on faisait le lit, prend une photo, mets ça sur AirBnB. Ok, Next, Next, Next, Next.. Mais là il y a 40 chambres, donc ça nous a pris quelques jours faire çà et on était rendu fin juillet. Un soir okay on a un booking sur Airbnb. YAY. Oh! On a un deuxième booking sur Airbnb. Je me suis couché et le lendemain je me réveille. On avait 600 bookings. L'été venait de se remplir, en quelques heures! On n'était pas cher. Je ne voulais pas qu'on soit cher parce qu'on n'était pas prêt à opérer. Tout d'un coup, ça devenait Oh my god il faut opérer. Donc ça a été une game d'essayer de laver le plus de draps possible pour refaire les chambres, courir pour faire les chambres avec mes amis qui m'ont aidés à qui je remercie encore. Des fois, je n'étais pas capable, donc j'ai embarqué dans ma Jetta et je retournais au IKEA à Québec pour acheter des draps et quand je revenais on mettait les draps directement sur le lit, on a fini par opérer. Ça c'est l'histoire du premier été à l'auberge.